Stage intersyndical « Enfants et jeunes migrant·es » (8h30 à 16h30 à la Bourse du Travail de Grenoble) ⚠️COMPLET

Quand

18 février 2025 
08h30 – 16h30 

Bourse du Travail de Grenoble
32 Avenue de l’Europe, GRENOBLE, 38100 

Type d’évènement

Stage intersyndical « Enfants et jeunes migrant·es : face à leur précarité, enseigner et accompagner » – mardi 18 février 2025 de 8h30 à 16h30 à la Bourse du Travail de Grenoble (32 avenue de l’Europe)

Il s’agit d’un stage d’information syn­di­cale ouvert aux per­sonnes syn­di­quées et non-​syndiquées, orga­nisé conjoin­te­ment par des syn­di­cats de l’éducation natio­nale et du tra­vail social : la CNT édu­ca­tion, la FSU, SUD édu­ca­tion, SUD Collectivités Territoriales, SUD Santé-​Sociaux et SUD Asso. C’est un stage pour nous for­mer, nous ren­con­trer et orga­ni­ser la défense des enfants, de leurs familles et des jeunes migrant·e·s.

Pourquoi cette formation ?

Nombre de per­sonnes migrantes vivent en France un par­cours d’obstacles per­ma­nents pour faire recon­naître leurs droits. La chasse aux per­sonnes sans-​papiers s’est ins­tal­lée dans la durée, et la loi Asile et Immigration vient encore plus com­plexi­fier la vie des exilé·e·s. Parmi ces migrant·e·s, des enfants, arrivé·e·s seul·e·s ou en famille, doivent évi­dem­ment pou­voir béné­fi­cier du droit à la sco­la­ri­sa­tion, à une édu­ca­tion et à un accom­pa­gne­ment social dans de bonnes conditions.

Pourtant, de mul­tiples façons, ces droits sont de plus en plus bafoués. Enseignant·e·s, autres per­son­nels de l’éducation natio­nale, parent·e·s d’élèves et élèves, travailleur·euse·s sociaux s’organisent donc pour les sou­te­nir et les défendre, notam­ment à tra­vers les syn­di­cats et le Réseau Éducation Sans Frontières.

Quel contenu ?

Le stage per­met­tra de mieux connaître les par­cours sco­laires des enfants migrant·e·s, l’accompagnement social auquel iels peuvent pré­tendre avec leur famille, les obs­tacles ren­con­trés, les réus­sites, les droits des per­sonnes migrantes, la juri­dic­tion sur le droit au séjour, les droits et devoirs des enseignant·e·s, des travailleur·euse·s sociaux, ainsi que la manière d’aider ces élèves et leurs familles en faci­li­tant les liens avec les réseaux et orga­ni­sa­tions existants.

Les for­ma­tions et débats seront nour­ris d’interventions d’enseignant·e·s notam­ment d’UPE2A (Unité Pédagogique pour les Élèves Allophones Arrivants), de travailleur·euse·s médico-​sociaux, d’une avo­cate spé­cia­li­sée en droit des étranger·e·s, de militant·e·s de col­lec­tifs et asso­cia­tions lut­tant pour l’accès aux droits des per­sonnes étrangères.

Par ailleurs des temps plus libres d’échanges et de ren­contres seront aussi proposés.

À qui s’adresse cette formation ?

L’accueil des enfants migrant·e·s est l’affaire de tous et toutes :

– dans l’éducation natio­nale : ATSEM, AESH, AED, AP, AS, PSY EN, per­son­nels de santé et admi­nis­tra­tifs, enseignant·e·s ;

– dans le tra­vail social : travailleur·euse·s médico-​sociaux et per­son­nels exer­çant dans des struc­tures accom­pa­gnant et héber­geant ces enfants et jeunes.

Quelles modalités de participation ?

La for­ma­tion est gra­tuite et acces­sible à toute per­sonne, y com­pris non-syndiquée.

Dans l’éducation natio­nale, comme dans la fonc­tion publique ter­ri­to­riale, chaque fonc­tion­naire ou agent·e non titu­laire, syndiqué·e ou non syndiqué·e, peut béné­fi­cier de 12 jours de for­ma­tion syn­di­cale par an, frac­tion­nables à volonté (une jour­née minimum).

Dans le sec­teur asso­cia­tif /​privé, les salarié·e·s béné­fi­cient des mêmes droits (12 jours de for­ma­tion syn­di­cale par an, qui s’appellent des « Congés pour Formation Économique, Sociale et Syndicale »), qu’iels soient syndiqué·e·s ou non.

Il faut dépo­ser sa demande au mini­mum 30 jours (calen­daires) avant le début du stage auprès de son employeur. Pour infor­ma­tion, il n’est pas obli­ga­toire de mettre l’intitulé de la for­ma­tion : l’employeur·se n’est pas tenu d’être informé·e de son contenu.

→ Dans le sec­teur asso­cia­tif /​privé : l’employeur·se a 8 jours (calen­daires) pour refu­ser la demande. Ce refus doit être argu­menté et motivé pour des rai­sons de ser­vice, sinon, il sera consi­déré comme nul. L’absence de réponse de l’employeur·se 8 jours après le dépôt de la demande vaut pour accord.

→ Dans le public /​l’éducation natio­nale : l’absence de réponse de l’administration à 15 jours du stage vaut pour accord.

Si vous sou­hai­tez par­ti­ci­per au stage, nous vous trans­met­trons un modèle de demande que vous pour­rez ren­voyer à votre supérieur·e : DASEN, rec­trice, IEN, principal·e, proviseur·e, employeur.

VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX, avec vos expé­riences, vos idées, vos outils, vos doutes, vos questions…

SI VOUS ETES INTERESSE·E : PRE-​INSCRIVEZ-​VOUS sur le formulaire suivant :

https://framaforms.org/inscription-stage-intersyndical-enfants-migrants-1720186159

En cas de besoin, n’hésitez pas à contac­ter un des syn­di­cats orga­ni­sa­teurs en met­tant en objet de votre mail « Formation enfants et jeunes migrants à l’école » :

À très bien­tôt on espère,

L’intersyndicale Travail social /​édu­ca­tion « Enfants et jeunes migrant·e·s ».